martes, 13 de marzo de 2012

Dunoyer de Segonzac y Flaubert: La educación sentimental



Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin, la Ville-de-Montereau, près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint-Bernard.

Des gens arrivaient hors d’haleine ; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation ; les matelots ne répondaient à personne ; on se heurtait ; les colis montaient entre les deux tambours, et le tapage s’absorbait dans le bruissement de la vapeur, qui, s’échappant par des plaques de tôle, enveloppait tout d’une nuée blanchâtre, tandis que la cloche, à l’avant, tintait sans discontinuer.

Enfin le navire partit ; et les deux berges, peuplées de magasins, de chantiers et d’usines, filèrent comme deux larges rubans que l’on déroule.











ANDRÉ DUNOYER DE SEGONZAC
(Oeuvres complètes et illustrées de Gustave Flaubert. Édition du centenaire. Librairie de France, Paris, 1922)
Un grand merci à Internet Archive !